Pour ce projet le message est le suivant : idée de laisser une trace, qui s’efface petit à petit avec le temps, remplacée par les personnes suivantes. Pour notre œuvre numérique, nous avons décidé de choisir le thème de la vanité, de l’éphémère de la fragilité et du temps qui passe. En effet, après nous être concertés avec l’ensemble de la classe, nous sommes partis sur un thème qui mettrait en évidence des émotions, des ressentis, comme la solitude par exemple.

La vie est éphémère, nous partirons tous un jour ou l’autre, en laissant, pour certains, des “traces”, comme pour les philosophes, historiens, chanteurs, artistes … Quand on parle de “traces”, on entend “oeuvre“ ou encore “création, réalisation”. Toutefois, la majeure partie des êtres humains ne laisseront pas de traces après la mort. Pour notre œuvre numérique, nous avons donc décidé de mettre en évidence le fait qu’une personne lambda ne laisse aucune trace. Nous nous sommes inspirés de plusieurs artistes, comme Isaac Asimov, Ryoji Ikeda et Rythm 0, Marina Abramovic.

Nous partirons sur l’idée de créer deux lieux, en l’occurrence, deux pièces distinctes, mais en même temps, en relation. La première pièce plongera le spectateur/acteur dans l’obscurité la plus complète, hormis un buzzer éclairé devant lui. Ce bouton déclencherait la prise d’une photo avec un flash, la photo, ainsi prise, apparaîtrait dans cette même pièce. L’acteur devient spectateur. Dans la seconde pièce, nous retrouverons la photo, soit sur plusieurs écrans, soit vidéo projetée. Chose importante, la photo sera modifiée.

Pour ces photos modifiées, nous avons décidé de mettre en évidence la dégradation progressive des photos. C’est-à-dire que la photo du spectateur apparaîtra dans la seconde pièce, se superposera avec d’autres photos, puis se dégradera au cours de l’exposition. Cela montrera que nous sommes éphémères et que nous ne sommes pas seuls.

Pour cela, nous allons utiliser un capteur d’interactivité de l’image produite ainsi qu’un capteur de modifications en temps réel.